27 novembre 2011
Indigestion de stupre
Pensées et teint blafards comme la couleur du petit matin quand je rentre d’une nuit de stupre (stupre, un mot rare, racé, bien plus beau que partouze, et bien plus apte à traduire, par ses deux syllabes qui claquent, les à-coups réguliers et rudes de la pénétration). Goût amer de la chair consommée en excès. Remontées, par relents nauséeux, d'images de corps indifférenciés dans la baise générale. Grand vide qui succède au désir assouvi jusqu’à écoeurement.
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